Orthodontie : à partir de quel âge les traitements ? Repères pratiques pour la Belgique.
- Vlad-Gabriel Padureanu
- 6 oct.
- 2 min de lecture

Un âge unique ? Non : des fenêtres optimales
Il n’existe pas un âge unique pour commencer l’orthodontie. On parle plutôt de fenêtres d’opportunité :
Interception : 6–9 ans.
Préparation/anticipation : 9–12 ans.
Traitement régulier : 12–16 ans.
En dehors de ces périodes, l’orthodontie adulte reste possible, mais le cadre de remboursement et les approches diffèrent.
6–9 ans : l’interception qui change tout
À cet âge, on corrige :
Morsures croisées.
Décalages antéro-postérieurs.
Maxillaire étroit.
On utilise souvent des appareils légers (disjoncteur, quad-hélix) pour remettre la croissance sur ses rails et faciliter la suite.
9–12 ans : surveiller, créer de la place, planifier
Pendant la denture mixte, l’orthodontiste suit :
L’axe d’éruption des canines.
La symétrie et les espaces.
Les risques de chevauchement sévère ou de canines incluses.
C’est aussi le moment de préparer le dossier numérique pour un traitement fluide à l’adolescence.
12–16 ans : profiter de la croissance résiduelle
Quand presque toutes les dents permanentes sont présentes, on lance un traitement complet :
Aligneurs.
Attaches vestibulaires (métal ou céramique).
Orthodontie linguale.
La croissance pubertaire aide à corriger certaines anomalies.
Adulte : toujours possible, mais différemment
Chez l’adulte, la croissance osseuse est terminée :
Les corrections sont dentaires ou chirurgicales.
Les options discrètes (aligneurs, lingual) favorisent l’adhésion.
L’hygiène et la santé parodontale sont cruciales.
Belgique : règles de remboursement à connaître
Pour bénéficier de l’INAMI :
Traitement de première intention : commencer avant 9 ans.
Traitement régulier : commencer ou notifier avant 15 ans.
Fin des remboursements à 22 ans.
Pas d’intervention obligatoire pour l’adulte.
Comment décider concrètement pour votre enfant ?
Faire un bilan précoce (6–7 ans) :
Déterminer si un traitement immédiat est nécessaire.
Décider d’une surveillance ou d’un démarrage plus tard.
Vérifier les formalités de remboursement.
Pas “un âge”, mais des moments clés. L’important : évaluer tôt, agir au bon moment, et anticiper les démarches pour optimiser résultats et budget.










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